Belle épine du Mas

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La Belle épine du Mas est une variété de poires.

Synonymes[modifier | modifier le code]

  • "Belle Épine du Mas"
  • "Du Mas de Rochefort"
  • "Epine du Rochois"
  • "Duc de Bordeaux"
  • "De Rochechouart"
  • "Epine-Dumas"
  • "Epine de Rochechouart"
  • "Belle Epine de Limoges"
  • "Colmar du Lot"
  • "Limousine"
  • "De Rochoir"
  • "Beurré Rochechouart"
  • "Beurré Rochoir"
  • "Emile de Rochoir"
  • "Comte de Limoges"
  • "Triomphe de restaurant"

Origine[modifier | modifier le code]

L'arbre viendrait d'un semis de hasard découvert vers 1803, dans la forêt de Vauguyon (Haute-Vienne). Pour d’autres pomologues, son nom viendrait d’un village, Le Mas, voisin de la forêt de Rochechouart.


Arbre[modifier | modifier le code]

De vigueur moyenne avec de mauvaises affinités sur cognassier, le bourrelet de greffe est volumineux et les décollements sont fréquents. Le port de l'arbre est semi-érigé. Il peut se greffer sur franc, pour les formes plus importantes que le fuseau.

Époque de floraison[modifier | modifier le code]

La floraison se montre moyennement précoce.

Pollinisateurs recommandés[modifier | modifier le code]

Mise à fruit[modifier | modifier le code]

La fructification se déroule de manière précoce et régulière.

Productivité[modifier | modifier le code]

Très satisfaisante, la production caractérise l'espèce.

Fruit[modifier | modifier le code]

Forme et calibre
Moyen calibre, correspondant aux normes souhaitées par les restaurateurs, d'où son surnom. Forme piriforme régulière, avec un pédoncule long et ligneux, légèrement courbé, implanté dans une cuvette peu profonde. Le fruit est moyen, régulier, à surface unie.

Épiderme à maturité
Assez fin, rose saumoné à l'insolation, sur fond jaune-verdâtre. Épais, lisse, jaune citrin, frappé de rosat à l'insolation avec des points gris noirâtre, très apparents.

Chair
Blanche, fine, assez juteuse, parfumée, légèrement musquée, exceptionnellement granuleuse au centre. Fondante, très juteuse, un peu granuleuse au centre ; à saveur sucrée, relevée d'un parfum agréable.

Œil. Moyen, ouvert, régulier, dans une cavité normale et irrégulière.

Pédicelle. Normal, droit ou oblique, légèrement arqué, sur la base obtuse du fruit.

Date de récolte
Fin septembre, début octobre, entre-cueillette conseillée au jardin amateur.

Maturité naturelle
Octobre à novembre. Maturité. novembre-décembre.

Conservation
Début novembre au fruitier ordinaire ; jusqu'en fin décembre en chambre froide à + 4 °C

Appréciations générales[modifier | modifier le code]

Cette poire est très sensible à la tavelure sur les feuilles et sur les fruits et légèrement au pseudomonas, sur feuilles et boutons floraux.
Le feuillage craint la sécheresse (noircissement).
Elle résiste aux ennemis, convient bien au transport et aux manipulations.
Ce fruit convient exclusivement comme poire à couteau.

Observations[modifier | modifier le code]

C'est dans un sol léger que les fruits acquièrent le maximum de qualité gustative. En année de forte production, l'arboriculteur éclaircit pour tenter d'obtenir des fruits plus gros. Après avoir connu une grande vogue comme « poire-potiron », elle régresse à cause de son calibre insuffisant et de ses qualités gustatives de plus en plus quelconques.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • De Liron d'Airoles[1], Les poiriers les plus précieux.
  • Alexandre Bivort, Annales de pomologie belge, 1859.
  • André Leroy, Dictionnaire de pomologie, Poires, tome 1.
  • Alphonse Mas, Poires d'Automne, 1867.
  • Barthélemy Charles Joseph Dumortier et M. W. Brown, Pomone Tournaisienne : Société Royale D'Horticulture et d'Agriculture de Tournay, Tournai, Casterman (Vve H.), , 251 p. (lire en ligne), p. 1-251
  • Société pomologique de France, Le verger français, catalogue descriptif des fruits adoptés par le congrès pomologique, tome 1[2], impr. B.Arnaud, Lyon-Paris, 1947, 576 pp., avec schémas et photos en N&B, tome 2[3], Extraits inédits[4].
  • Masseron et Trillot au CTIFL, Le Poirier, (1993), 224 pages.
  • Charles Baltet, Les Bonnes poires, (1859), 272 pages.
  • Henri Kessler, « Pomologie illustrée », imprimeries de la Fédération S.A., Berne.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Poirier | Rosacées | Arbre fruitier